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Hausse des prix de l’immobilier : zoom sur Paris et Bordeaux
25 avril 2018 Virginie 0
L’année 2017 s’est révélée riche en émotions pour le marché de l’immobilier parisien, avec une hausse des prix que l’on pourrait qualifier d’exponentielle toute l’année, et qui s’était finalement radoucie en décembre. Mais l’histoire ne saurait s’arrêter là, et les prix continuent leur ascension en ce début d’année 2018.
Toujours plus haut dans la capitale
En effet, comme les notaires l’avaient annoncé, le mètre carré a dépassé les 9000€ courant janvier, le site Meilleursagents.com ayant évalué la hausse des prix de l’ancien dans Paris intra-muros à 1% pour le seul mois de janvier 2018. Et la hausse n’est pas prête de s’arrêter. Le prolongement du dispositif loi Pinel en 2018, jusqu’en 2021, devrait continuer de soutenir la demande de logements neufs. Pour rappel, cette loi offre une réduction d’impôts aux investisseurs qui se lancent dans l’achat d’un bien neuf en vue de le louer. Cette hausse va sans aucun doute se poursuivre dans les mois à venir puisqu’on prévoit déjà que celle-ci sur douze mois se portera à 9,5% en mars prochain. Cette hausse est sans aucun doute artificielle et maintenue par ces différents dispositifs d’incitation fiscale mais également par la politique de la BCE qui continue à maintenir les taux d’intérêt bas alors même qu’une hausse de ces taux permettraient de stopper l’inflation.
Ça flambe à Bordeaux
Toutes les villes ne sont pas égales dans cette flambée des prix, en effet, certaines grosses métropoles tirent mieux leur épingle du jeu, c’est le cas de Bordeaux et de sa région dont les prix se sont plus qu’ envolés ces derniers temps: on y enregistre, sur un an, une hausse de 12% sur le prix des appartements anciens, 16% pour les maisons. Certains diront que l’exode massif des Parisiens en est la cause, ce qui est en partie vrai. En effet, 10% des acheteurs de biens bordelais viennent d’Île-de-France. Un phénomène probablement encouragé par l’ouverture en juillet 2017 de la ligne à grande vitesse (LGV) ralliant Paris à Bordeaux en seulement 2h04. Bordeaux est donc ex-æquo avec Nice pour le titre de deuxième ville la plus chère de France, bien loin derrière Paris évidemment. Le mètre carré s’y vend aux alentours de 2600€, ce qui reste 3,5 fois moins cher que dans la capitale.
L’ensemble des villes faisant partie de l’agglomération bordelaise voient également leurs prix augmenter. Les grands pôles d’activité, notamment universitaires et aéronautiques (Mérignac et Pessac par exemple), font l’objet d’une demande accrue depuis quelques années et enregistrent donc une hausse des prix bien plus fortes que les communes de la rive droite, disparités qui ont tendance à se creuser actuellement.Avec la participation des taux d’intérêt
A cela s’est ajoutée l’évolution des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Relativement stables au début de l’année 2017, ils ont entamé une légère baisse sur le dernier trimestre qui s’est poursuivie toujours doucement sur le mois de janvier 2018. Ce phénomène a finalement permis de soutenir la très forte demande qui sous-tend la hausse des prix en France, mais il faut garder à l’esprit que cette demande risque de s’effondrer si les prix continuent de grimper à ce rythme.
Categories: Immobilier
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