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Quels sont les enjeux de la sécurité au travail
19 juin 2018 stephanie 0
Le lieu de travail est un endroit comportant des risques potentiels pour chacun. Des situations à risques se présentent chaque jour sans que nous nous en apercevions. Une situation qui semble anodine peut rapidement se transformer en accident du travail. Et les conséquences physiques et morales sont importantes pour les victimes. Chaque année ce sont plus de 600 000 accidents du travail qui sont répertoriés en France. Même si la tendance est à la baisse (-0.3% en 2017 par rapport à 2016), la France est toujours en retard par rapport à ses voisins européens. Parmi les risques les plus courants, le risque d’incendie arrive juste derrière celui lié à la manutention. Mais quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place pour limiter le risque d’incendie dans les entreprises ? Nous vous donnons des éléments de réponse dans cet article.
Le risque incendie au travail
Comme nous avons pu malheureusement le constater récemment avec l’incendie d’un entrepôt de stockage d’Emmaüs à Strasbourg, le risque d’incendie sur les lieux de travail est bien réel. Les causes d’un incendie sont multiples, elles peuvent être liées à un manque de vigilance du personnel comme à une défaillance technique. Pour qu’un incendie se déclenche, il faut une combinaison de trois facteurs : un combustible, un comburant et une source d‘énergie. C’est ce que l’on appelle le triangle du feu.
Le combustible est toute matière solide ou liquide susceptible de s’enflammer, comme de l’essence ou bien du bois. Le comburant va rendre la combustion possible. Généralement, il s’agit de dioxygène, de peroxydes ou bien d’oxydes d’azote. Enfin la source d’énergie est à l’origine de l’incendie. C’est ce qui est communément appelé la « cause » de l’accident. Ces causes à l’origine des incendies sont très variées : une étincelle, la foudre, un mégot de cigarette peuvent déclencher d’importants incendies.
La formation incendie en entreprise
Le risque zéro n’existant pas, il faut mettre en place une stratégie performante pour d’une part réduire le risque autant que possible et savoir réagir lorsqu’un incendie survient. La meilleure solution dans ce cas est un plan de formation de l’ensemble des collaborateurs combiné à une gestion des risques incendie. Pour ce faire, de nombreuses formations en sécurité incendie existent. Le formateur, habilité par l’INRS, se déplace en entreprise pour former directement les stagiaires. En amont de cette formation, une inspection et un diagnostic complet du site est réalisé en compagnie du responsable de la sécurité. L’objectif étant de déterminer les endroits à risques du bâtiment. Un lieu de stockage de matières inflammables, un poste de production utilisant de la chaleur sont autant de lieux à risques dans une entreprise. Le plan de gestion des risques incendie est donc là pour identifier des moyens d’actions pour anticiper ou agir en cas d’incendie.
La formation incendie permet quant elle d’acquérir les bonnes pratiques en cas de départ de feu. La première étant une évacuation rapide et dans le calme du site. Des guides files et des serres files sont définis pour faciliter cette évacuation. Ce sont des membres du personnel ayant reçu la formation incendie qui tiendront le rôle de guide files ou de serre files. Ils ont pour but de s’assurer que personne ne soit resté bloquer dans les bureaux et de guider l’ensemble du personnel vers les points de rassemblement à l’extérieur du bâtiment.
La formation à la manipulation d’extincteurs
Une formation à l’utilisation des extincteurs complète ce stage. Les extincteurs sont regroupés en trois classes, selon le type d’incendie à combattre :
- Classe A : bois, tissus, papiers, cartons, plastiques
- Classe B : hydrocarbures, essence, peintures, huiles
- Classe C : gaz, butane, propane
- Classe D : poudre d’aluminium, phosphore, poudre de magnésium
- Equipement électrique (ancienne classe E) : prise, câble, tableau électrique
Selon qu’ils soient à gaz, à poudre à eau ou bien à mousse, les extincteurs peuvent intervenir sur une ou plusieurs classes de feu. Les extincteurs à eau seront efficaces sur des feux de classes A ou B tandis que pour des feux d’origine électrique ce sont les extincteurs à gaz qui seront les plus performants. Les extincteurs à gaz, à la différence des extincteurs à mousse, ne laissent aucun résidu et endommagent moins le matériel. Ils sont donc plus adaptés en cuisine ou dans les salles informatiques. Afin de recevoir une formation complète et reconnue, gardez à l’esprit qu’il faut faire appel à un formateur habilité par l’INRS. C’est par exemple le cas de Linseo Prévention, spécialiste de la formation incendie à Toulouse.
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